J’entends l’argument mais cela me semble un peu naïf de penser que parce que quelques librairies ne mettent pas en rayon les livres de la rentrée littéraire, auteurs et éditeurs vont se dire qu’ils feraient mieux de ralentir le rythme. D’abord parce que leur rémunération passe par publier des livres. Ensuite parce qu’il y aura toujours d’autres canaux de diffusion… De plus, si ces livres sortent à ce moment là, généralement c’est qu’ils sont qualitatifs et aptes à mieux résister à la concurrence que d’autres.
Je comprends tout à fait et, c'est vrai, c'est naïf. Mais honnêtement, avec 100 000 livres édités par an, sans doute bien plus avec les livres auto-édités qui passent sous le radar, comment l'industrie du livre et les lecteurs peuvent encore s'en sortir? Le marché littéraire devient un fourre tout, un grand n'importe quoi, qui va finir par imploser, c'est obligé. Alors, oui, c'est très naïf, c'est loin d'être LA solution, j'en conviens, mais c'est une première réponse, un premier pas, un signal d'alerte...
Oui, pourquoi pas. Mais j’aurais tendance à plutôt essayer de couper le robinet en amont, avant que le livre soit édité (par exemple en diminuant le nombre de sorties mensuelles de certaines maisons, qui ne peuvent de toute façon pas prétendre soutenir chaque titre quand elles en publient 30 à 50 par mois…). Car bloquer la distribution des titres attendus par les lecteurs et dans lesquels les auteurs se sont souvent profondément investis, cela me choque (mais forcément, puisque je suis écrivaine). Ceci dit, j’ai bien conscience que réguler les sorties des maisons d’édition est tout aussi naïf… et en effet, ne parlons pas des livres auto édités (mais ceux-là passent souvent par d’autres circuits que les librairies physiques). Bref, vaste et intéressant débat.
J’entends l’argument mais cela me semble un peu naïf de penser que parce que quelques librairies ne mettent pas en rayon les livres de la rentrée littéraire, auteurs et éditeurs vont se dire qu’ils feraient mieux de ralentir le rythme. D’abord parce que leur rémunération passe par publier des livres. Ensuite parce qu’il y aura toujours d’autres canaux de diffusion… De plus, si ces livres sortent à ce moment là, généralement c’est qu’ils sont qualitatifs et aptes à mieux résister à la concurrence que d’autres.
Je comprends tout à fait et, c'est vrai, c'est naïf. Mais honnêtement, avec 100 000 livres édités par an, sans doute bien plus avec les livres auto-édités qui passent sous le radar, comment l'industrie du livre et les lecteurs peuvent encore s'en sortir? Le marché littéraire devient un fourre tout, un grand n'importe quoi, qui va finir par imploser, c'est obligé. Alors, oui, c'est très naïf, c'est loin d'être LA solution, j'en conviens, mais c'est une première réponse, un premier pas, un signal d'alerte...
Oui, pourquoi pas. Mais j’aurais tendance à plutôt essayer de couper le robinet en amont, avant que le livre soit édité (par exemple en diminuant le nombre de sorties mensuelles de certaines maisons, qui ne peuvent de toute façon pas prétendre soutenir chaque titre quand elles en publient 30 à 50 par mois…). Car bloquer la distribution des titres attendus par les lecteurs et dans lesquels les auteurs se sont souvent profondément investis, cela me choque (mais forcément, puisque je suis écrivaine). Ceci dit, j’ai bien conscience que réguler les sorties des maisons d’édition est tout aussi naïf… et en effet, ne parlons pas des livres auto édités (mais ceux-là passent souvent par d’autres circuits que les librairies physiques). Bref, vaste et intéressant débat.